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Mettez le Nord Pas-de-Calais dans vos assiettes !
10 février 2010

Alerte dans nos assiettes !

http://www.universcience.tv/media/544/alerte-dans-nos-assiettes.html

On nous sert des plats tout préparés. Les produits transformés se sont imposés dans les menus et dans les micro-ondes, rendus appétissants par le marketing et la publicité. Ils sont pourtant encore souvent trop riches en sel, en sucre et en gras. Aujourd'hui 80% de nos aliments ont subi un processus industriel.

Sans s’en apercevoir, très progressivement, nous sommes tous devenus dépendants d’un mode de consommation où le contact avec les aliments bruts et naturels, s’est perdu. On l’a accepté comme une évidence parce que c’est pratique. Parce que c’est rapide.

Nous sommes ce que nous mangeons. : notre société d'abondance alimentaire génère une fracture nutritionnelle qui s'accentue entre consommateurs qui ont des moyens "normaux" et une instruction idoine, ceux de la classe moyenne, et un quart monde qui mange quand il peut, et plutôt n'importe quoi. Ce dernier est souvent la cible de fabricants peu scrupuleux de produits peu recommandables.

Sous la pression des lobbies, l'omerta règne. De méticuleuses campagnes de désinformation sont orchestrées par des cabinets spécialisés en communication pour brouiller la visibilité du processus industriel à l'oeuvre. Elles parviennent à faire censurer des rapports scientifiques, sérieux mais jugés trop alarmistes sur notre alimentation, à supprimer les gardes fous pouvant nuire à la logique de profit dans les textes de lois nationaux ou communautaires.

Il est urgent de réagir. : aux Etats-Unis et en Europe, des paysans, des distributeurs, des consommateurs engagés montrent qu'une autre voie est possible, solidaires face au productivisme et à l'industrialisation.

Qui mange quoi et comment ? : tout le monde n'est pas abonné à la même assiette. En fonction du contenu de son porte-monnaie, mais également de son niveau d'éducation. En fonction aussi du temps consacré à faire les courses, à préparer les repas, à décrypter les étiquettes. Jadis, c'était la consommation de viande qui faisait la différence entre les (assez) riches et les (très) pauvres. Aujourd'hui, c'est celle des fruits et légumes qui marque la frontière. Les plus pauvres les trouvent trop chers, ce qui est vrai. Ils en ont perdu jusqu'au goût. Ils sont donc les plus vulnérables sur le plan nutritionnel. S'il est révoltant, le fait est établi.



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